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À la suite d’un traitement contre le cancer du poumon, un suivi rapproché et une surveillance rigoureuse sont mis en place afin de détecter au plus tôt une potentielle rechute et de prendre en charge les éventuels effets secondaires des traitements.
Les protocoles de suivi et de surveillance sont adaptés à chaque patient en fonction des caractéristiques du cancer pour lequel il a été traité, ainsi que de son profil.
Le protocole de suivi et de surveillance type comprend habituellement des examens cliniques réguliers, des examens d’imagerie médicale et des prises de sang.
Un examen clinique permet de questionner le patient sur ses symptômes et de l’examiner pour rechercher des signes de rechute et d’effets secondaires liés aux différents traitements mis en œuvre pour lutter contre la maladie.
Les traitements nécessaires pour lutter contre le cancer du poumon sont, en effet, particulièrement agressifs, et peuvent engendrer des effets secondaires tardifs qui se manifestent parfois des années après l’arrêt des thérapies.
À la suite d’un cancer du poumon, les examens cliniques sont généralement planifiés tous les 3 mois pendant 2 ans, puis tous les 6 mois pendant 3 ans, puis 1 fois par an.
Le patient doit rester à l’écoute de son corps entre chaque examen clinique de suivi, et ne pas hésiter à consulter s’il ressent, ou pense ressentir, le moindre symptôme.
Il convient d’être particulièrement vigilant en cas de toux, de difficultés respiratoires, d’expectorations sanguinolentes, de douleurs thoraciques ou pulmonaires, de fatigue inexpliquée ou chronique, de phlébite, et d’œdème ou de rougeurs au niveau du cou.
En fonction des conclusions du praticien au cas par cas lors de chaque examen clinique, des examens complémentaires peuvent être prescrits.
Il peut s’agir de bilans sanguins, scanner, de PET-scanner et d’I.R.M. en fonction des informations recherchées par le praticien.
La prescription d’examens complémentaires peut être anxiogène, mais elle ne signifie pas toujours que le praticien suspecte une rechute, ni que c’est qu’il trouvera.
Elle peut aussi s’inscrire dans la surveillance de la cicatrisation des tissus après une chirurgie, ou dans la surveillance des effets secondaires des traitements mis en œuvre pour lutter contre la maladie.
Des examens d’imagerie sont pratiqués régulièrement après les traitements et font partie intégrante du protocole de surveillance.
Le type d’imagerie et le délai entre les examens varient en fonction du stade du cancer et du type de traitement reçu.
Habituellement, il s’agit d’un scanner thoraco-abdomino-pelvien ou d’un TEP-scanner qui sont réalisés tous les 6 mois puis une fois par an. La réalisation d’IRM cérébral peut également faire partie du bilan.
Un examen d’imagerie peut être demandé en cas de point d’appel clinique et ne dispense pas des autres examens de surveillance.
Le cancer du poumon est intimement lié au tabagisme, et les rechutes après une période de guérison le sont également.
Aussi, il est essentiel d’arrêter complètement de fumer après un cancer du poumon. Le sevrage du tabac peut être compliqué et difficile à vivre, c’est pourquoi il ne faut pas hésiter à se faire accompagner par son équipe médicale.
Certains traitements médicamenteux et certains traitements complémentaires peuvent grandement aider les patients à se détourner du tabac en minimisant la détresse physique ou psychologique liée au sevrage.
Enfin, il peut également être nécessaire de se faire vacciner contre certaines infections pulmonaires, notamment les virus grippaux et les infections à pneumocoques.
Le suivi et la surveillance après un cancer du poumon sont particulièrement importants pour assurer le bon déroulement de la période de convalescence, et offrir aux patients le meilleur pronostic en cas de rechute.
En effet, la détection précoce de tout second cancer, qu’il s’agisse d’une tumeur induite par les traitements ou d’une rechute du cancer traité, est un critère essentiel du succès de sa prise en charge.
Le suivi et la surveillance du cancer du poumon incluent également des soins de support, dont des thérapies douces ou plus traditionnelles, pour aider les patients à arrêter de fumer, un critère crucial pour leur guérison.