Cancer du pancréas: diagnostic, traitements et espérance de vie
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Le cancer du pancréas est une pathologie particulièrement agressive, dont l’évolution est souvent fulgurante, et qui présente un pronostic délicat.
De fait, les premiers symptômes de la maladie sont tardifs, et il n’existe pas de campagne de dépistage organisée pour favoriser un diagnostic précoce.
Le diagnostic survient donc habituellement lorsque la maladie est déjà située à un stade avancé de son évolution, ce qui impacte négativement le pronostic des patients.
Par ailleurs, bien qu’il s’agisse d’un cancer relativement rare en France, son incidence et sa mortalité sont en constante augmentation.
Le cancer du pancréas, c’est quoi ?
Le cancer du pancréas est une tumeur cancéreuse qui se développe à partir des cellules du pancréas, un des organes du système digestif et endocrinien.
Le pancréas est une glande responsable de la fabrication du suc pancréatique, substance qui permet de digérer les matières grasses, et de l’insuline, hormone qui permet contrôler le taux de glucose dans le sang.
Le cancer du pancréas en France
En France, le cancer du pancréas est relativement rare. Il représente environ 1,8 % de tous les cancers et est le 6ème cancer le plus fréquent en France.
On estime que 5 à 10 % des cancers du pancréas seraient liés à des prédispositions génétiques. Outre ces facteurs familiaux, le tabagisme, l’alcool et l’obésité sont les principaux facteurs de risque identifiés.
Le nombre de nouveaux cas de cancers du pancréas est en augmentation régulière depuis plusieurs années en France et dans le monde. Le taux d’incidence du cancer du pancréas est en constante augmentation depuis les années 90, notamment chez les femmes, avec un rythme de 3,8 %, contre 2,7 % chez les hommes.
L’âge moyen des patients au diagnostic est de 73 ans. La maladie se trouve alors habituellement déjà à un stade avancé de son évolution, et le taux de survie à 5 ans est inférieur à 10 %. Il s’agit d’un des rares cancers dont la mortalité ne cesse d’augmenter.
Les différents types de cancers du pancréas
L’essentiel des cancers du pancréas sont des adénocarcinomes canalaires, à savoir des adénocarcinomes se développant dans les cellules du canal pancréatique.
Ces derniers représentent environ 95 % de tous les cancers du pancréas diagnostiqués chaque année en France.
De manière plus anecdotique, on rencontre également des carcinomes adénosquameux et des tumeurs neuroendocrines pouvant être cancéreuses ou précancéreuses.
Le dépistage du cancer du pancréas
Actuellement, il n’existe pas de campagnes de dépistage nationales du cancer du pancréas, ce qui veut dire que rien n’est organisé au niveau de la santé publique pour favoriser une détection précoce de la maladie.
A titre individuel et en fonction des facteurs de risque, des examens de dépistage pourront être proposé.
Symptômes du cancer du pancréas & diagnostic
Le diagnostic du cancer du pancréas débute souvent avec un examen clinique motivé par les symptômes ressentis par le patient.
Les symptômes causés par cette maladie surviennent souvent tardivement, c’est-à-dire qu’ils apparaissent alors que la maladie se trouve déjà à un stade avancé de son évolution.
Le patient peut présenter une perte de poids, une perte d’appétit, des troubles digestifs, une jaunisse (ictère), des douleurs abdominales et une faiblesse généralisée.
Si un premier examen clinique oriente le praticien vers un cancer du pancréas, des examens complémentaires seront habituellement prescrits.
Un scanner de l’abdomen peut être effectué pour obtenir des images du pancréas et tenter de localiser une éventuelle lésion cancéreuse.
Une échographie et une endoscopie peuvent également être pratiquées pour explorer les cavités digestives du patient à la recherche d’une tumeur maligne.
Lorsqu’une lésion cancéreuse est localisée, une biopsie permet d’en prélever quelques cellules. Ces dernières sont ensuite analysées en laboratoire à l’aide d’un microscope.
Cette analyse anatomopathologique permet d’identifier la nature des cellules pour avérer leur caractère cancéreux, mais aussi de déterminer leurs caractéristiques (type, agressivité…)
Tous les éléments récoltés durant le diagnostic serviront à établir un protocole de traitement personnalisé au type et au stade de cancer du pancréas.
Le cancer du pancréas est une maladie grave, mais rare. Toutefois, il est important de ne négliger aucun symptôme et de consulter sans attendre si vous souffrez de troubles digestifs persistants, d’un ictère ou d’une altération de votre état général, surtout passé l’âge de 55 ans.
Si la probabilité d’un cancer du pancréas est faible, il est important de pouvoir poser un diagnostic précoce le cas échéant. Un traitement précoce offre toujours de meilleures chances de guérison qu’une prise en charge tardive.
Facteurs influençant le pronostic
L’évolution du cancer du pancréas varie en fonction de plusieurs critères. L’emplacement de la tumeur, sa taille et son degré d’extension influencent fortement les options thérapeutiques et le pronostic. Les patients dont le cancer est détecté à un stade localisé ont généralement accès à des traitements plus efficaces, comme la chirurgie associée à la chimiothérapie. En revanche, lorsque la maladie est diagnostiquée à un stade avancé, les approches visent principalement à ralentir la progression et à améliorer la qualité de vie.
Traitements disponibles et avancées médicales
La prise en charge du cancer du pancréas repose principalement sur la chirurgie, la chimiothérapie et, dans certains cas, la radiothérapie. Ces dernières années, de nouvelles thérapies ciblées et des protocoles innovants sont en cours d’évaluation pour améliorer la réponse au traitement. La recherche continue de progresser afin d’identifier des solutions thérapeutiques plus efficaces et mieux tolérées.
Importance du suivi médical et des soins de support
Un suivi régulier est essentiel pour adapter les traitements en fonction de l’évolution de la maladie et du bien-être du patient. Les soins de support jouent également un rôle clé dans la prise en charge du cancer du pancréas, en aidant à gérer les douleurs, les troubles digestifs et la fatigue. L’accompagnement psychologique et nutritionnel permet d’optimiser la qualité de vie des patients tout au long de leur parcours de soins.
Prévention et recherche sur le dépistage précoce
À ce jour, il n’existe pas de dépistage systématique du cancer du pancréas pour la population générale. Toutefois, les personnes présentant un risque accru, notamment en raison d’antécédents familiaux ou de certaines pathologies, peuvent bénéficier d’une surveillance adaptée. Les chercheurs travaillent activement sur des biomarqueurs permettant d’améliorer la détection précoce et d’augmenter les chances de prise en charge à un stade moins avancé.
Les traitements du cancer du pancréas
Le cancer du pancréas étant une maladie particulièrement agressive, son traitement demande à l’être également.
Les trois thérapies habituellement sollicitées dans la prise en charge de tous les cancers sont donc de rigueur, à savoir la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie.
Lorsque le cancer ne peut bénéficier d’un traitement curatif, des thérapies palliatives sont toujours proposées pour diminuer les douleurs, maintenir la qualité de vie du patient le plus longtemps possible et ralentir l’évolution de la maladie.
La chirurgie oncologique du cancer du pancréas
La chirurgie oncologique est le traitement de première intention de toutes les tumeurs du pancréas opérables.
Dans le cas du cancer du pancréas, le diagnostic est souvent tardif, et la chirurgie n’adopte donc pas systématiquement une visée curative.
Lorsqu’elle est indiquée, l’intervention chirurgicale pratiquée est une résection tumorale, c’est-à-dire une ablation de la tumeur cancéreuse et d’une marge de tissus sains permettant de s’assurer que l’exérèse est bien complète.
Du fait de la nature particulièrement agressive du cancer du pancréas, les récidives sont fréquentes (environ 80 % des cas) même lorsqu’une résection chirurgicale complète a été réalisée.
4 situations oncologiques sont possibles en fonction de l’extension de la tumeur pancréatique :
Tumeur résécable
Tumeur dite « borderline » (non résécable d’emblée)
Tumeur non résécable non métastatique (qui ne relève pas d’un traitement chirurgical)
Tumeur métastatique
Un traitement chirurgical et/ou une chimiothérapie et/ou une radiothérapie peuvent être proposés en fonction de chacune de ces situations.
Chimiothérapie du cancer du pancréas
La chimiothérapie est un traitement systémique, administré par voie intraveineuse ou par voie orale, qui circule dans le sang du patient afin de détruire toutes les cellules cancéreuses présentes dans son organisme, même lorsqu’elles sont impossibles à localiser.
C’est un traitement de référence pour compléter la chirurgie et réduire les risques de récidive en éliminant des cellules cancéreuses qui n’auraient pas été ôtées durant l’opération.
La chimiothérapie peut également être administrée avant une chirurgie oncologique afin de réduire la taille des masses cancéreuses pour faciliter leur résection chirurgicale.
La chimiothérapie peut etre associée à la radiothérapie, ces deux traitements ayant tendance à renforcer leurs effets mutuels.
Radiothérapie du cancer du pancréas
La radiothérapie est fréquemment utilisée dans la prise en charge du cancer du pancréas, généralement quand la tumeur n’est pas résécable.
Son application fait toutefois l’objet de controverses, car elle ne semble pas augmenter la durée de vie moyenne des patients, bien qu’elle réduise le risque de récidive locale.
Elle consiste à irradier les lésions cancéreuses afin de détruire l’ADN des cellules cancéreuses. Les cellules cancéreuses ainsi endommagées ne peuvent plus se réparer ou se multiplier, et sont particulièrement vulnérables à la chimiothérapie.
La radiothérapie n’est pas un traitement aussi lourd que la chirurgie. Elle peut donc être administrée à un vaste profil de patients, y compris les plus fragiles et ceux souffrant de facteurs de comorbidité.
Par ailleurs, les avancées constantes en matière de radiothérapie, et notamment la démocratisation de la radiothérapie stéréotaxique, offrent désormais l’accès à des technologies plus précises et mieux ciblées, à la fois plus efficaces et moins lourdes.
Si la réduction du taux de mortalité des patients atteints de cancers du pancréas se joue surtout dans la précocité de sa prise en charge et dans la mise en place de protocoles de dépistage efficaces, l’amélioration des techniques de radiothérapie pourrait permettre d’offrir des traitements palliatifs performants aux patients inopérables.
L’importance des traitements palliatifs n’est pas à négliger, car le confort du patient en fin de vie demeure un aspect primordial de sa prise en charge, même lorsqu’une guérison n’est pas envisageable.
Le cancer du pancréas est une pathologie particulièrement agressive, dont le pronostic est particulièrement négatif et dont la mortalité ne cesse de croître en France.
Bien que tous ces éléments puissent s’avérer démoralisants, voire effrayants, il ne faut pas oublier que, en parallèle, la médecine oncologique ne cesse de progresser.
Que ce soit à travers l’élaboration de thérapies ciblées, plus efficaces et provoquant moins d’effets secondaires lourds, ou par les innovations de la radiothérapie stéréotaxique, la lutte contre le cancer s’ouvre sur des horizons prometteurs.
La démocratisation de l’information, qui permet à chacun de se renseigner sur les facteurs de risque du cancer du pancréas et les moyens de les éviter, a aussi un rôle significatif à jouer dans la prévention cette maladie grave.
Le cancer du pancréas: examens cliniques
Le cancer du pancréas est une pathologie particulièrement agressive, dont une récidive est malheureusement toujours à redouter.
Bien qu’il soit tentant de vouloir tourner la page pour essayer de retrouver au plus tôt une vie normale et faciliter sa réinsertion sociale et professionnelle, il est extrêmement important de se plier aux examens de suivi et de surveillance planifiés par votre équipe médicale.
Pour cause, la détection précoce d’une rechute est un critère essentiel du succès de sa prise en charge. Le suivi de la convalescence, qui permet d’ajuster les éventuels soins de support en fonction de l’évolution de chaque patient, et également primordial pour ne pas compromettre la guérison.
La recherche des signes précoces d’une rechute fait l’objet d’examens cliniques réguliers, éventuellement complémentés par des examens d’imagerie médicale.
Les examens cliniques post-cancer du pancréas
À la suite du traitement d’un cancer du pancréas, des examens cliniques réguliers seront programmés par votre équipe médicale.
Le risque de rechute tendant à diminuer avec le temps, les visites médicales de suivi et de surveillance vont naturellement s’espacer au fil des années.
Au début, les rendez-vous sont toutefois rapprochés, ce qui peut sembler rébarbatif : il est extrêmement important de s’y tenir pour ne pas compromettre la guérison.
Les 3 premières années après la fin du traitement, un examen clinique est habituellement prévu tous les 3 mois. Ces rendez-vous sont espacés à 6 mois pendant les 2 années suivantes, puis se dérouleront 1 fois par an.
Les examens cliniques ressemblent en tout point à une visite médicale de routine. Ils consistent en une consultation classique, au cours de laquelle votre praticien vous posera des questions sur votre état de santé et vos éventuels symptômes.
Il auscultera également vos ganglions lymphatiques et votre abdomen, et s’assurera du bon déroulement de la cicatrisation si une intervention chirurgicale a été pratiquée.
Les objectifs de cet examen clinique sont multiples : il ne s’agit pas uniquement de rechercher les signes d’une récidive, mais également de surveiller la cicatrisation et les éventuelles séquelles que pourraient avoir laissé les différents traitements mis en œuvre pour lutter contre la maladie.
En effet, attendu que le cancer du pancréas est une pathologie particulièrement agressive, les thérapies requises pour y faire face sont tout aussi lourdes et peuvent provoquer des effets secondaires très invalidants, survenant parfois des années après la fin du traitement.
Il est important de signaler tout symptôme à votre patricien au cours des examens cliniques, même s’il vous semble anodin, et même s’il ne vous semble pas lié à la maladie et à ses traitements.
En effet, les effets secondaires provoqués par la prise en charge des traitements du cancer du pancréas sont presque propres à chaque patient. Il n’y a donc rien d’anormal à constater des séquelles semblant inhabituelles, dont vous n’avez peut-être jamais entendu parler.
Les examens d’imagerie médicale post-cancer du pancréas
Il arrive que des examens d’imagerie médicale soient intégrés au protocole de suivi et de surveillance de certains patients.
La stratégie de suivi et de surveillance adoptée à la suite d’un cancer du pancréas est toujours élaborée au cas par cas, en fonction de la nature de chaque cancer et du profil de chaque patient.
Dans ce cas, l’examen de référence est habituellement un scanner abdominal, thoracique et/ou pelvien.
Si le praticien soupçonne la présence de métastases au niveau d’organes plus lointains, les examens d’imagerie médicale pourraient être dirigés vers de nouvelles zones.
Tumeur résécable
Tumeur dite « borderline » (non résécable d’emblée)
Tumeur non résécable non métastatique (qui ne relève pas d’un traitement chirurgical)
Tumeur métastatique
Un traitement chirurgical et/ou une chimiothérapie et/ou une radiothérapie peuvent être proposé en fonction de chacune de ces situations.
Chimiothérapie du cancer du pancréas
La chimiothérapie est un traitement systémique, administré par voie intraveineuse ou par voie orale, qui circule dans le sang du patient afin de détruire toutes les cellules cancéreuses présentes dans son organisme, même lorsqu’elles sont impossibles à localiser.
C’est un traitement de référence pour compléter la chirurgie et réduire les risques de récidive en éliminant des cellules cancéreuses qui n’auraient pas été ôtées durant l’opération.
La chimiothérapie peut également être administrée avant une chirurgie oncologique afin de réduire la taille des masses cancéreuses pour faciliter leur résection chirurgicale.
La chimiothérapie peut etre associée à la radiothérapie, ces deux traitements ayant tendance à renforcer leurs effets mutuels.
Radiothérapie du cancer du pancréas
La radiothérapie est fréquemment utilisée dans la prise en charge du cancer du pancréas, généralement quand la tumeur n’est pas résécable.
Son application fait toutefois l’objet de controverses, car elle ne semble pas augmenter la durée de vie moyenne des patients, bien qu’elle réduise le risque de récidive locale.
Elle consiste à irradier les lésions cancéreuses afin de détruire l’ADN des cellules cancéreuses. Les cellules cancéreuses ainsi endommagées ne peuvent plus se réparer ou se multiplier, et sont particulièrement vulnérables à la chimiothérapie.
La radiothérapie n’est pas un traitement aussi lourd que la chirurgie. Elle peut donc être administrée à un vaste profil de patients, y compris les plus fragiles et ceux souffrant de facteurs de comorbidité.
Par ailleurs, les avancées constantes en matière de radiothérapie, et notamment la démocratisation de la radiothérapie stéréotaxique, offrent désormais l’accès à des technologies plus précises et mieux ciblées, à la fois plus efficaces et moins lourdes.
Si la réduction du taux de mortalité des patients atteints de cancers du pancréas se joue surtout dans la précocité de sa prise en charge et dans la mise en place de protocoles de dépistage efficaces, l’amélioration des techniques de radiothérapie pourrait permettre d’offrir des traitements palliatifs performants aux patients inopérables.
L’importance des traitements palliatifs n’est pas à négliger, car le confort du patient en fin de vie demeure un aspect primordial de sa prise en charge, même lorsqu’une guérison n’est pas envisageable.
Le cancer du pancréas est une pathologie particulièrement agressive, dont le pronostic est particulièrement négatif et dont la mortalité ne cesse de croître en France.
Bien que tous ces éléments puissent s’avérer démoralisants, voire effrayants, il ne faut pas oublier que, en parallèle, la médecine oncologique ne cesse de progresser.
Que ce soit à travers l’élaboration de thérapies ciblées, plus efficaces et provoquant moins d’effets secondaires lourds, ou par les innovations de la radiothérapie stéréotaxique, la lutte contre le cancer s’ouvre sur des horizons prometteurs.
La démocratisation de l’information, qui permet à chacun de se renseigner sur les facteurs de risque du cancer du pancréas et les moyens de les éviter, a aussi un rôle significatif à jouer dans la prévention cette maladie grave.
Espérance de vie des patients atteints de cancer
L’espérance de vie des patients atteints d’un cancer du pancréas dépend de plusieurs facteurs, notamment le stade de la maladie au moment du diagnostic, l’âge et l’état de santé général du patient, ainsi que les options thérapeutiques disponibles. Bien que les statistiques générales indiquent un taux de survie à cinq ans d’environ 11 %, il est essentiel de comprendre que chaque cas est unique. Les avancées médicales récentes offrent des perspectives encourageantes, avec des efforts continus pour améliorer le dépistage précoce et les traitements, ce qui contribue à optimiser la prise en charge et la qualité de vie des patients.
Suivi et surveillance post-cancer du pancréas : consignes particulières
Le protocole de suivi et de surveillance mis en œuvre à la suite du traitement d’un cancer du pancréas peut s’avérer pénible à supporter pour le patient qui aimerait tourner la page, d’autant que cette affection est particulièrement agressive et connaît malheureusement communément des rechutes.
Aussi, il ne faut pas négliger l’importance des soins de support qui doivent s’inscrire à chaque étape du suivi pour accompagner le patient dans sa réinsertion socioprofessionnelle et l’aider à surmonter l’épreuve de la maladie.
Le soutien psychologique, les thérapies douces et la prise en charge de la détresse émotionnelle de l’entourage du patient sont autant d’aspects faisant partie intégrante du suivi du cancer du pancréas.
Le patient peut également bénéficier d’un accompagnement diététique pour apprendre à vivre avec un tractus digestif parfois profondément modifié, qui ne lui permet plus toujours de digérer ou d’assimiler les aliments comme avant.
Le suivi et la surveillance du cancer du pancréas peuvent être vécus comme des rappels constants de l’ombre de la récidive planant au-dessus de la tête du patient.
La pleine coopération du patient est pourtant indispensable pour mener à bien un suivi performant, qui lui offrira le meilleur pronostic en cas de rechute, et l’aidera à mener à bien sa convalescence pour réduire les risques de souffrir de séquelles invalidantes.