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Suivi cancer de la prostate

 

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Le cancer de la prostate, suivi et surveillance

Le suivi et la surveillance après un cancer de la prostate sont des aspects cruciaux de la prise en charge de maladie, et des facteurs clés de la guérison durable du patient.

Bien que des visites médicales régulières puissent sembler pénibles aux yeux du patient, elles s’avèrent d’autant plus importantes qu’il existe des alternatives efficaces pour traiter les tumeurs récidivantes à des stades précoces, telles que la radiothérapie stéréotaxique.

Par ailleurs, le suivi revêt également une importance particulière lorsque la surveillance active est l’unique protocole de prise en charge mis en œuvre, une stratégie relativement commune dans la lutte contre le cancer de la prostate.

La surveillance doit alors être rigoureuse, car il ne s’agit certainement pas d’abandonner le patient avec sa maladie, mais bien de lui épargner un traitement lourd tant qu’il ne s’avère pas nécessaire, tout en s’assurant de pouvoir faire marche arrière à temps si la maladie venait à devenir problématique.

Les examens cliniques post-cancer de la prostate

Les examens cliniques consistent à procéder à un interrogatoire visant à rechercher d’éventuels symptômes d’une récidive ou d’effets secondaires du traitement, ainsi qu’à un examen général des ganglions lymphatiques et de l’abdomen.

Il est courant de réaliser une mesure du dosage PSA au cours de l’examen clinique. La surveillance du taux de PSA peut, en effet, permettre de détecter une récidive biologique précocement.

L’examen clinique de suivi est effectué tous les 3 à 6 mois durant 5 ans selon le profil du patient, la nature du cancer et le protocole de traitement mis en œuvre. Le suivi comprend au moins un toucher rectal annuel.

Le risque de récidive diminue drastiquement au bout de 5 ans, ce qui permet d’espacer les examens cliniques à 1 fois par an.

Les examens d’imagerie médicale post-cancer de la prostate

En cas de bon contrôle biologique du taux de PSA, Il n’est pas nécessaire de réaliser d’examens d’imagerie.

Si le dosage de PSA révèle un taux anormal, une IRM prostatique, un TEP scanner ou un scanner thoraco-abdomino-pelvien associé à une scintigraphie osseuse, peuvent être proposés pour chercher des modifications au niveau de la prostate, des ganglions lymphatiques, mais également rechercher des métastases notamment au niveau osseux. Les métastases osseuses étant les plus fréquemment rencontrées à la suite d’un cancer de la prostate.

Suivi et surveillance post-cancer de la prostate : consignes particulières

Tout au long du suivi et de la surveillance post-cancer de la prostate, le patient doit pouvoir être orienté vers des soins de support adaptés.

Les soins de supports permettent de prendre en charge toutes les problématiques liées à la santé physique et mentale du patient qui n’ont pas directement trait à la médecine oncologique.

Le patient peut ainsi bénéficier d’un soutien psychologique pour surmonter l’anxiété et le traumatisme de la maladie, ainsi que les séquelles laissées par les traitements lourds.

Il peut également avoir accès à des thérapies destinées à traiter des troubles occasionnés par les traitements contre le cancer et/ou le cancer lui-même.

Les troubles urinaires (incontinence, difficultés et/ou douleurs à la miction, etc.) et sexuels (dysfonctionnements érectiles, infertilité, etc.) sont communs après un traitement contre le cancer de la prostate.

Les soins de support, qu’ils visent à prendre en charge une détresse émotionnelle ou à favoriser une récupération fonctionnelle, peuvent aider le patient à retrouver une bonne qualité de vie, à mieux accepter certains changements ou à retrouver davantage de confort dans sa vie quotidienne et intime.

 

Le cancer de la prostate n’est pas le plus dangereux des cancers, et offre même un très bon pronostic. Toutefois, sa prise en charge peut nécessiter l’utilisation de thérapies lourdes, susceptibles d’engendrer des séquelles difficiles à vivre, voire invalidantes.

Le suivi post-cancer permet non seulement de surveiller l’apparition de récidives, mais aussi de traiter les séquelles dues aux traitements et d’accompagner le patient dans son retour à la vie normale.

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