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Le cancer du sein: diagnostic, traitements et suivi

 

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Le cancer du sein est une affection aussi redoutable que répandue. Premier cancer féminin en France, il constitue un enjeu de santé publique majeur, ce qui a donné lieu au déploiement de campagnes de dépistage nationales massives.

Le dépistage précoce est, en effet, un axe crucial de la prise en charge du cancer du sein. Bien que chaque cas soit différent, on estime que plus la maladie est diagnostiquée tôt, meilleur est son pronostic.

Le cancer du sein, c’est quoi ?

Le cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe à partir des cellules des tissus de l’organe mammaire. On parle aussi de tumeur mammaire.

Une tumeur est une masse, un nodule ou excroissance anormale. Le sein peut être le siège d’un vaste panel de tumeurs bénignes (sans gravité) et malignes.

Une tumeur maligne, ou tumeur cancéreuse, est une masse qui tend à évoluer sans limites, et s’étend volontiers hors de ses tissus d’origine.

Ainsi, le cancer du sein se distingue d’une masse bénigne (comme un kyste mammaire) par sa propension à envahir les tissus voisins, et à infiltrer le système lymphatique et sanguin pour voyager dans tout l’organisme jusqu’à coloniser des organes éloignés de son site primitif.

À termes, le cancer du sein peut ainsi se propager à des organes vitaux (os, cerveau, foie, poumon, etc.), d’où son potentiel létal.

Plus un cancer du sein est traité tôt, quand il n’a pas encore envahi les tissus qui l’entourent, plus son pronostic est favorable. C’est pourquoi son dépistage précoce est un enjeu majeur de sa prise en charge.

Les différents types de cancers du sein

Il existe un grand nombre de cancers du sein différents. Ces derniers sont essentiellement caractérisés en fonction de leurs cellules d’origine et de leur stade d’évolution.
Les cancers du sein les plus fréquemment rencontrés sont le carcinome canalaire et le carcinome lobulaire.

Le carcinome canalaire (ou carcinome de type non spécifique) représente environ 80% de tous les cancers du sein. Il prend naissance dans les canaux galactophores du sein.

Le carcinome lobulaire représente 10% à 15% des cancers du sein et prend naissance dans les lobules mammaires.

De manière plus anecdotique, on rencontre également d’autres types de cancers du sein rares, comme le carcinome médullaire, le carcinome mucineux, le carcinome tubuleux, ou encore le carcinome papillaire.

Le cancer du sein en France

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En France, le cancer du sein est la tumeur cancéreuse la plus souvent rencontrée chez la femme. À lui seul, il représente près d’un tiers de tous les cancers féminins.

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Environ 58 500 cancers du sein ont été diagnostiqués en 2018 et 12 100 femmes sont décédées de cette maladie la même année.

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Toutefois, la mortalité est en constante diminution depuis 30 ans, ce qui pourrait en partie s’expliquer par le succès des campagnes de dépistage nationales.

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Aujourd’hui, environ 60% des cancers du sein sont diagnostiqués à un stade précoce, et le taux de survie à 5 ans s’élève à 87%, tout stade confondu (près de 100% de survie à 5 ans dans les stades précoces).

Le dépistage du cancer du sein

Le dépistage du cancer du sein est un aspect essentiel de sa prise en charge. Un diagnostic précoce permet en effet d’identifier et de traiter la maladie alors que son expansion est encore limitée.

Les intérêts du diagnostic précoce du cancer du sein ne sont pas à prendre à la légère. Ce dernier permet de diminuer les risques de récidive, de bénéficier de davantage d’options thérapeutiques, d’un traitement souvent moins lourd et, in fine, s’assortit d’un pronostic autrement plus favorable.

Les campagnes de dépistages nationales permettent aujourd’hui à toutes les femmes de bénéficier d’un diagnostic le plus précoce possible.

Le dépistage consiste à rechercher régulièrement la présence d’un cancer du sein avant l’apparition de tout symptôme.

L’examen le plus fréquemment utilisé à cette fin est la mammographie (radiographie mammaire) associé à une palpation des seins (par le médecin traitant ou gynécologue). Toutes les femmes de 50 à 74 ans devraient effectuer une mammographie de dépistage tous les 2 ans.

Les femmes à risque, du fait de leurs antécédents familiaux, de leur historique médical ou de leur exposition à certains facteurs de risques, pourraient avoir besoin d’une stratégie de dépistage personnalisée, consistant notamment à commencer les mammographies de dépistage plus tôt.

Diagnostic du cancer du sein

Si, au cours d’un examen de dépistage, l’équipe médicale suspecte la présence d’un cancer du sein, des examens médicaux plus approfondis seront mis en œuvre afin de poser un diagnostic définitif.

De nouveaux examens d’imagerie médicale (IRM, scanner, échographie mammaire, etc.) pourront être réalisés en complément de la mammographie initiale.

Si une anomalie est localisée, une biopsie est habituellement indiquée afin d’en prélever quelques cellules, qui seront analysées au cours d’un examen anatomopathologique.

Cet examen permet habituellement d’avérer ou d’infirmer la présence d’un cancer et, le cas échéant, d’en apprendre davantage sur sa nature, son stade et son grade, afin d’établir le protocole de traitement le mieux adapté et d’élaborer un pronostic.

Le cancer du sein est une tumeur maligne particulièrement courante chez la femme en France. Bien qu’il s’agisse d’un cancer essentiellement féminin, il est important de savoir qu’il peut aussi toucher les hommes.

Toute anomalie, visible ou palpable, au niveau de la poitrine devrait donc motiver une consultation médicale pour écarter une pathologie cancéreuse, même si cette dernière semble peu probable – comme c’est le cas chez l’homme ou chez la femme jeune.

 

Cancer du sein : les traitements actuels

Différents protocoles de traitements peuvent être mis en œuvre pour lutter contre le cancer du sein, une tumeur maligne grave, particulièrement répandue en France.

La chirurgie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie et la radiothérapie font partie de l’arsenal thérapeutique traditionnellement utilisé dans ce cadre.

Les avancées de la recherche médicale marquent, en outre, l’arrivée de nouvelles alternatives prometteuses, comme c’est le cas de l’immunothérapie et des thérapies ciblées.

La chirurgie oncologique du cancer du sein

La chirurgie oncologique constitue habituellement le traitement de première intention dans la lutte contre le cancer du sein.

Elle est habituellement associée à d’autres traitements pour accroître son efficacité, et notamment à la radiothérapie et/ou à la chimiothérapie.

Le type d’opération pratiqué dépend, entre autres, de la nature de chaque cancer, de son emplacement, de la taille de la tumeur et du profil de chaque patiente.

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La mastectomie, ablation du sein entier, est généralement indiquée dans le traitement de tumeurs mammaires étendues ou multifocales, présentant un risque de récidive locale important.

De fait, ôter le sein dans sa totalité offre une plus grande marge de sécurité, ce qui réduit les risques de laisser des cellules cancéreuses potentiellement disséminées dans les tissus alentour, susceptibles d’engendrer de nouveaux cancers.

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La tumorectomie, ablation de la tumeur seule en épargnant un maximum de tissus sains, est privilégiée pour traiter les formes encore localisées de cancers du sein, peu étendus, qui ne se sont pas propagées aux tissus alentour.

C’est une intervention plus légère que la mastectomie, dont les séquelles psychologies et physiques sont moins lourdes.

Toutefois, puisque la marge de tissus sains entourant la tumeur ôtée durant l’opération est moins importante, le risque de récidive est plus élevé sans traitement complémentaire (comme la radiothérapie).

Radiothérapie du cancer du sein

La radiothérapie est utilisée pour réduire les risques de récidive après une tumorectomie ou une mastectomie, pour faciliter l’exérèse chirurgicale d’une tumeur ou pour traiter les tumeurs mammaires inopérables.

Comme la chirurgie, la radiothérapie est un traitement local. Elle vise à irradier le site de la tumeur primitive avec précision afin d’éliminer les cellules cancéreuses qui s’y trouvent.

La radiothérapie fonctionne à travers l’administration de rayons ionisants pour détériorer l’ADN des cellules irradiées. Les cellules cancéreuses endommagées par les irradiations ne peuvent plus se réparer ni se multiplier, ce qui engendre, à terme, leur disparition.

Il existe différents types de radiothérapie : externe, ou interne (curiethérapie). La radiothérapie externe traditionnelle est la plus utilisée pour traiter le cancer du sein.

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La radiothérapie, intervient classiquement à la suite d’une chirurgie oncologique. On qualifie ce protocole de radiothérapie adjuvante.

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La radiothérapie adjuvante permet d’irradier le site opératoire après l’opération chirurgicale pour éliminer d’éventuelles cellules cancéreuses restantes, diminuant ainsi les risques de récidives.

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La radiothérapie peut aussi intervenir avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur et faciliter l’intervention (radiothérapie néoadjuvante), pour le moment uniquement dans le cadre d’essais thérapeutiques. Elle peut également être une alternative à la chirurgie à titre de traitement de première intention pour traiter des tumeurs inopérables ou chez des patients présentants une contre-indication opératoire.

L’administration d’un traitement de radiothérapie est indolore et non abrasive. Les rayons ionisants passent en effet à travers la peau sans nécessiter d’acte chirurgical, et ne provoquent aucune sensation de gêne ou de douleur.

Le traitement est administré dans un centre de radiothérapie spécialisé et ne dure que quelques minutes. Le patient peut rentrer chez lui directement après l’administration de sa radiothérapie.

Il convient toutefois de noter que la radiothérapie peut provoquer des effets secondaires, dont, notamment, une fatigue.

La survenue des effets secondaires est très individuelle : certains patients sont fortement invalidés, quand d’autres ne ressentent presque aucun désagrément. Cela n’a aucun lien avec l’efficacité du traitement ou le profil du patient.

Il est essentiel de consulter votre équipe médicale dès que vous ressentez, ou pensez ressentir, des effets secondaires liés à votre traitement, et cela pendant votre thérapie ou des années après – certains effets indésirables ne surviennent que tardivement.

Généralement, les effets secondaires de la radiothérapie du cancer du sein sont légers, bien tolérés et réversibles en quelques semaines après la fin des séances.

Si les effets secondaires de la radiothérapie ne sont pas inhabituels, ils ne doivent pas être négligés, d’autant qu’il existe de nombreuses méthodes douces pour les atténuer ou les contrôler afin d’améliorer la qualité de vie des patients.

En outre, le bien-être du patient durant son traitement et sa convalescence a un impact crucial sur sa guérison. Le stress, l’anxiété et la douleur sont susceptibles de compromettre la cicatrisation, ce qui peut provoquer des séquelles durables, voire irréversibles.

Chimiothérapie du cancer du sein

La chimiothérapie est un traitement médicamenteux couramment utilisé dans la prise en charge de la plupart des cancers, dont le cancer du sein.

Il s’agit d’une association de différentes substances antitumorales qui agissent en synergie. Le traitement peut être administré par voie intraveineuse (injection) ou orale (comprimés), à domicile ou en centre de traitement.

À l’inverse de la chirurgie, la chimiothérapie est un traitement systémique, c’est-à-dire qui agit sur l’organisme tout entier, et non uniquement sur la zone atteinte par la tumeur.

Ce mode d’action est à double tranchant : les substances antitumorales peuvent ainsi atteindre toutes les cellules cancéreuses où qu’elles se trouvent dans l’organisme, même lorsqu’elles sont impossibles à localiser, mais l’ensemble des cellules saines de l’organisme subissent aussi le traitement.

En effet, la chimiothérapie ne cible pas un type de cellules, mais plutôt un processus cellulaire. Elle anéantit plus particulièrement les cellules en division, à savoir les cellules en train de se multiplier.

Puisque toutes les cellules, saines comme malades, ont besoin de se multiplier pour se renouveler, la chimiothérapie cause des dommages à l’organisme tout entier, ce qui provoque ses fameux effets secondaires.

Pour bien comprendre son intérêt, il faut savoir que les cellules cancéreuses se multiplient plus rapidement que la plupart des cellules saines. La chimiothérapie leur cause donc davantage de dommages qu’au reste de l’organisme.

Les cellules saines qui se multiplient rapidement, comme celles du système sanguin, des muqueuses, de la peau et des follicules pileux, sont celles qui souffrent le plus de la chimiothérapie.

Les progrès dans la connaissance de la génomique tumorale permettent aujourd’hui d’évaluer la chimiosensibilité des cellules cancéreuses et de prédire le bénéfice ou non d’une chimiothérapie adjuvante dans le cadre des cancers hormonosensibles (versus une hormonothérapie seule). Des test génomique (par exemple : l’Oncotype®, PAM 50®, Endopredict®, MammaPrint®). Ces avancées permettent ainsi une « désescalade » thérapeutique afin de mieux traiter les patients sans accroitre les effets indésirables potentiels liées aux traitements ;

Hormonothérapie du cancer du sein

La plupart des cancers du sein sont hormonodépendants, c’est-à-dire sensibles à l’action des hormones sexuelles, qui stimulent leur croissance.

Cette caractéristique est identifiée lors du diagnostic pour déterminer si une hormonothérapie peut compléter – ou, dans certains cas, à remplacer – efficacement les thérapies traditionnelles, à savoir la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie.

L’hormonothérapie vise à supprimer la production d’hormones sexuelles à travers un traitement médicamenteux ou mécanique (ablation des ovaires).

Les Thérapies ciblées du cancer du sein

Les progrès en biologie moléculaire permettent d’affiner les caractéristiques de chaque cancer. Le cancer du sein bénéficie également de ces avancées permettant ainsi aux patients de bénéficier de ces traitements plus ciblés causant généralement moins d’effets indésirables que les chimiothérapies.

Certaines thérapies ciblées peuvent être associée à la chimiothérapie avant ou après une chirurgie, d’autre en situation exclusive ou en association avec une hormonothérapie.

 

L’annonce d’un cancer du sein est toujours difficile à entendre, mais il existe désormais de nombreuses options thérapeutiques très efficaces pour contrôler durablement la maladie et obtenir une guérison durable, voire définitive.

À l’heure actuelle, environ 87% des femmes atteintes d’un cancer du sein sont en vie 5 ans après leur diagnostic, ce qui en fait un cancer à bon pronostic.

L’avènement de nouveaux traitements encore confidentiels, les thérapies ciblées, offre, par ailleurs, des perspectives prometteuses pour l’avenir de la lutte contre le cancer.

Les avancées en biologie moléculaire permettent en outre de faire bénéficier aux patients atteints d’un cancer du sein de traitements de plus en plus personnalisés, ciblant spécifiquement le type de tumeur détecté.

Le cancer du sein : suivi et surveillance

De nos jours, le cancer du sein est volontiers considéré comme une maladie longue durée. Pour cause, les récidives sont fréquentes – comme c’est le propre des pathologies malignes, et la maladie demeure évolutive.

Aussi, le suivi et la surveillance post-cancer s’affirment comme des axes cruciaux de sa prise en charge : la détection précoce des premiers signes de récidive est un aspect majeur de la stratégie de contrôle durable de la maladie.

Les examens clinique de suivi du cancer du sein

L’examen clinique est la première étape du suivi de votre guérison après un traitement contre le cancer du sein.

Au cours de cet examen, l’équipe médicale vous questionnera sur votre état de santé, les potentiels effets secondaires de votre traitement et le déroulement de votre convalescence.

Cette enquête s’accompagne d’un examen physique des seins visant à rechercher les symptômes d’une récidive, à vérifier la bonne cicatrisation du site opéré si une chirurgie a été effectuée et à évaluer les potentielles séquelles laissées par les traitements et/ou la maladie.

L’examen clinique est ensuite habituellement étendu aux ganglions lymphatiques, au bras et à la main du côté de la zone opérée, aux poumons – notamment quand une radiothérapie a été pratiquée – et à l’abdomen.

Il arrive que l’équipe médicale prescrive une prise de sang pour compléter l’examen clinique des seins. Cette dernière permet de chercher la présence de marqueurs tumoraux dans le sang pouvant indiquer une récidive.

Suivi du cancer du sein  :  les examens d’imagerie médicale

La mammographie, radiographie mammaire, est l’examen d’imagerie médicale de référence dans le cadre du suivi et de la surveillance post-cancer du sein. Elle est habituellement pratiquée 6 mois après la fin du traitement, puis 1 fois par an.

La mammographie permet d’observer l’anatomie interne du sein pour détecter d’éventuelles anomalies.

C’est un examen indolore, mais qui peut occasionner une certaine gêne, car le sein doit être compressé durant la prise des clichés.

Elle est souvent complétée d’une échographie mammaire, pour compléter le bilan et affiner l’analyse. Elle permet également d’analyser les ganglions de proximité.

Si une anomalie est détectée au cours d’une mammographie de suivi, des examens d’imagerie médicale supplémentaires (IRM, échographie mammaire, etc.) pourront être requis pour obtenir davantage d’images.

Une prise de sang complétera souvent le diagnostic, ainsi qu’une biopsie si une masse est localisée. En cas de récidive avérée, votre équipe médicale proposera un nouveau protocole de traitement personnalisé.

Suivi du sein : consignes de surveillance particulières

Il est essentiel de vous rendre à tous vos examens de suivi et de surveillance pour maximiser vos chances de bénéficier d’une guérison durable.

La crainte de la récidive, ou le refus d’un nouveau traitement agressif, peuvent pousser certaines patientes à se détourner de la stratégie de suivi élaborée par leur équipe médicale.

Pourtant, il est important de comprendre que le cancer du sein est aujourd’hui davantage considéré comme une maladie longue durée du fait de ses récidives fréquentes.

Si cela signifie que la possibilité d’une récidive est bien réelle, il faut aussi en comprendre que la maladie peut être contrôlée durablement dans de bonnes conditions.

Certaines femmes vivent des années, voire des dizaines d’années, avec un cancer du sein qui n’altère pas leur qualité de vie.

En outre, l’évolution constante de la médecine oncologique offre de nouvelles options de traitements pour les cancers récidivants, jusqu’alors exclus des protocoles thérapeutiques classiques.

Les thérapies ciblées, plus efficaces et moins agressives que la chimiothérapie, sont d’excellents exemples de ce vers quoi avance la recherche médicale ces dernières décennies.

L’avènement de la radiochirurgie apporte aussi de nouveaux espoirs pour la prise en charge de cancers récidivants déjà traités par radiothérapie externe.

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Pour bénéficier du meilleur pronostic, il est donc hautement recommandé de se rendre à tous les examens de suivi prévus et de suivre les recommandations de votre équipe médicale dans le cadre de votre convalescence.

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Si vous avez des craintes ou des incompréhensions au sujet de la stratégie de surveillance élaborée par votre équipe médicale, n’hésitez pas à poser toutes vos questions aux soignants.

Il est aussi important de signaler les symptômes, inconforts, douleurs ou effets secondaires que vous ressentez ou pensez ressentir à la suite de votre traitement, et cela même des années plus tard.

Il n’y a aucun symptôme qui ne doive être considéré comme normal ou mineur, et qui mérite d’être négligé : votre santé et votre guérison en dépendent.

Enfin, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre équipe médicale sur les soins de support dont vous pouvez bénéficier pour vous remettre de votre cancer du sein, les activités physiques que vous pouvez pratiquer, et le régime diététique le mieux adapté à votre convalescence.

Les soins psychologiques pour surmonter le traumatisme lié à l’annonce de la maladie et la crainte de la récidive et les thérapies alternatives destinées à vous aider à retrouver une bonne qualité de vie font pleinement partie de la prise en charge du cancer du sein.

Du fait de sa forte propension à récidiver, le cancer du sein est désormais de plus en plus souvent considéré comme une maladie longue durée.

Son suivi et sa surveillance se font donc en fonction, et doivent être rigoureusement planifiés pour assurer aux patientes une convalescence sereine et une prise en charge précoce de toute éventuelle récidive.

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