L’arrêt du tabac doit être une priorité durant un traitement de radiothérapie. En effet, en plus de nuire aux capacités de cicatrisation et de guérison du patient, le tabagisme tend aussi à diminuer l’efficacité des traitements, et notamment de la radiothérapie.
Ainsi, la consommation de tabac est tant un facteur de risque d’apparition de maladies cancéreuses, qu’un facteur de pronostic négatif en cas de cancer diagnostiqué.
En amoindrissant l’efficacité du traitement et en fragilisant la santé du patient, le tabagisme réduit les chances de guérison durable ou totale.
Alors que, pour bien des patients, le sevrage tabagique semble être le dernier de leurs soucis au cours de leur prise en charge, c’est en réalité un axe essentiel de leur guérison, qui mérite de faire l’objet d’un accompagnement adapté.
Radiothérapie et tabac : un risque accru de récidive
Le tabagisme est également un facteur majeur de récidive du cancer, notamment du fait de son impact sur la réduction de l’efficacité du traitement. Un effet qui concerne la radiothérapie, mais également la chimiothérapie.
De fait, le tabagisme fait diminuer le niveau d’oxygène dans le sang qui est indispensable au bon fonctionnement de la radiothérapie.
Le tabagisme tend aussi à favoriser l’apparition d’effets secondaires de la radiothérapie, ce qui, en plus de nuire à la santé du patient parfois à long terme, peut nécessiter l’interruption du traitement ou la diminution des doses, amoindrissant ainsi l’action du traitement sur le cancer.
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Radiothérapie et tabagisme : effet secondaire et risque de complications
Le tabagisme est toujours associé à un risque accru de complications, que ce soit chez le patient suivant un traitement de radiothérapie, que chez celui recevant une chimiothérapie, ou même une chirurgie oncologique.
En effet, la consommation de tabac altère les capacités de guérison et de cicatrisation de l’organisme, notamment en diminuant l’oxygénation des tissus. On observe également davantage de complications liées aux anesthésies générales chez le patient fumeur.
Il est essentiel de souligner que les traitements anticancéreux reposent grandement sur la capacité de guérison de l’organisme.
En effet, leur mode d’action principal est de détruire les cellules d’une zone donnée (radiothérapie) ou d’un type donné (chimiothérapie) en partant du principe que les cellules saines parviendront à se réparer, tandis que les cellules cancéreuses mourront.
La destruction de cellules saines qui survient en cas de traitement de radiothérapie et/ou de chimiothérapie est à l’origine des effets secondaires indésirables ces traitements.
C’est ensuite la capacité de guérison de l’organisme qui permet à ces effets secondaires liés à la radiothérapie de régresser spontanément. Bien que certains de ces effets secondaires soient irréversibles, ils sont, de fait, plus courants chez le patient fumeur.
Radiothérapie : il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer
L’annonce d’un cancer peut être un grand bouleversement, et s’accompagner d’une certaine détresse psychologique, d’une grande anxiété, et des difficultés à se projeter dans l’avenir.
Le sevrage tabagique, à côté de ces préoccupations, peut sembler anecdotique, et la cigarette est même parfois perçue comme un réconfort, dont il semble particulièrement difficile de se passer dans cette situation.
Toutefois, il est essentiel de se concentrer sur son projet de vie et l’après-cancer. L’arrêt du tabac augmente les chances de guérison, tout en réduisant le risque d’effets secondaires potentiellement durables et invalidants.
L’arrêt du tabac est donc essentiel dans le cadre de la prise en charge du patient atteint d’un cancer, et ce peu importe son âge et la durée de son tabagisme.
On considère que les fumeurs ont plus de 80 % de chances supplémentaires de réussir à arrêter de fumer avec l’aide d’un professionnel. Il est donc essentiel de ne pas hésiter à évoquer ce projet avec votre équipe soignante afin qu’elle vous oriente vers une démarche adaptée à votre situation.
Un parcours de soin en santé intégrative pour un sevrage tabagisme est une approche innovante et aidante chez des patients motivés à arrêter. De plus, cette démarche peut également passer par la prise de substituts à la nicotine, en partie remboursée par l’Assurance-Maladie sur prescription médicale.